L’étonnant Araignée ,The Amazing Spiderman ! C’est sans doute le plus populaire des super-héros de Stan Lee Ses fans se comptent par milliers, peut–être parce qu’ils se retrouvent en lui. Certes, il est doué de super pouvoirs, mais il est, dans la vie de tous les jours, un jeune étudiant, un « rat de bibilothèque », timide avec les filles, d’apparence plutôt chétive.
Rien ne semblait destiner le jeune Peter Parker à devenir un super-héros. Orphelin, il mène une vie très rangée chez son oncle et sa tante May qui l’ont recueilli. Un jour, il se fait piquer par une araignée radioactive et il ne tarde pas à découvrir que d’étonnantes transformations se sont opérées en lui. Le voici doué maintenant de ce fameux « sens d’araignée », véritable sixième sens qui lui permet de sentir un ennemi à distance. En même temps, sa force et son agilité se sont développées de façon extraordinaire. Il est capable de tenir tête à de très puissants vilains, et il grimpe aux murs grâce aux ventouses dont sont munis ses gants et ses chaussures.
Un jour, c’est le drame. Son oncle est assassiné par un cambrioleur. Bouleversé, Peter décide de mettre ses pouvoirs au service de la justice et de lutter contre les criminels. Il fabrique lui-même son fameux costume, dans lequel il incorpore une réserve de liquide arachnéen; celui-ci sert à fabriquer la toile magique qui emprisonne ses adversaires, se transforme en matelas pour amortir une chute, en corde pour ligoter un criminel, etc…
Sympathique à tous ses lecteurs, l’Araignée ne jouit cependant pas, dans ses aventures, de la faveur du public. Il est en effet victime d’une campagne de presse menée contre lui par l’irascible Jonah J. Jameson – J.J.J. – qui lui en veut d’avoir, un jour, connu plus de célébrité que son fils l’astronaute John Jameson. Jameson est directeur du « Quotidien », souvent fréquenté par Peter Parker qui vient y vendre les photos extraordinaires qu’il prend au cours de ses combats d’Araignée. Car Peter est pauvre, sa bonne tante May, de santé fragile, nécessite des soins coûteux. Peter est obsédé par les fins de mois.
Le premier album parait au troisième trimestre 1977 (« Le Bouffon Vert », 12 Francs). Le dernier, « Mort sans préavis » (N°31), verra le jour en 1987 au prix de 20 Francs.
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