En 1964 pour contrecarrer la vague des films d’espionnage, le génialissime Manuel Vázquez Gallego, (sans doute l’un des plus talentueux mais sous-estimés de la «generación Bruguera», eu l’excellente idée de parodier le fameux agent secret du MI6 en donnant naissance à Anacleto. Même si Anacleto semble être une parodie de 007, Vázquez, lors d’une interview assura s’être inspiré de Maxwell Smart, le héros de la série télévisée « Max la Menace ».
Tout les gags de ce « Tebeo » (comics espagnol) sont en lien direct avec le genre : messages secrets, microfilms, agents doubles, etc.
Notre héros est un homme jeune, brun, avec une mèche caractéristique (à la Lucky Luke) et un grand nez. Comme ses modèles il porte : le smoking, la chemise blanche et le nœud papillon et une éternelle cigarette pendue à ses lèvre
l’autre personnage récurant de la série est le « Chef » d’Anacleto, rondouillard, chauve et portant lunettes. Pour marquer la différence sociale, Vazquez lui fait fumer le cigare . Tout les thèmes du genre furent abordés, même si les histoires tournent le plus souvent autour des relations entre Anacleto et le « Chef ». Celui-ci envois notre agent accomplir des missions ultra-difficiles (dés-quelles il revient généralement mal en point), et ne lui accorde jamais d’avancement. De son coté Anacleto gruge, dès qu’il le peut son supérieur , donnant à la série un parfum de « lutte des classes ».
Comme pour Zipi y Zape le volume que nous vous proposons aujourd’hui fait partie de » La Gran Enciclopedia del Comic »
lien : Anacleto agente secreto