Le Fantôme du Bengale (les années Gold Key)
Ce premier post ne concerne que les année Gold Key, maison d’édition américaine fondée en 1962 par Western Printing et disparue en 1984, de 1962 à 1965 , soit 17 volumes.
Le Fantôme du Bengale est un personnage de bande dessinée de la première heure, apparu très tôt dans l’histoire de la BD moderne américaine. Il apparait aux États-Unis dans l’imagination de son créateur Lee Falk (28 avril 1911 – 13 mars 1999).
Pour mettre en image son personnage, Lee Falk fera appel aux talents, du dessinateur Ray Moore (1905-1984). C’est donc en 1936 que naitra de leur collaboration, le personnage du Fantôme (The Phantom en Anglais) .
Dans les années 1600, un navire est attaqué par des pirates. Il y a un seul survivant. Il a vu son père tué par les pirates. Il est recueilli, sur une côte du Bengale, par une tribu de pygmées. Un jour, le corps d’un des pirates , portant les vêtements de son père, est rejeté par la mer. Sur le crâne de ce pirate, le survivant jure de venger son père en consacrant sa vie, et celle de tous ses descendants à la lutte contre la piraterie et le mal. C’est le célèbre « serment du crâne ».
Le fantôme, avec l’aide des pygmées se crée alors un costume mauve qui lui couvre tout le corps comme une combinaison. Il met un masque qui lui couvre les yeux. Par la suite, et jusqu’à nos jours, chaque fils aîné du fantôme devient, à la mort de son père, le nouveau fantôme. Il revêt la même combinaison mauve, le même masque et fait le même serment sur une tête de mort. C’est ainsi que naît la légende selon laquelle le fantôme est immortel. C’est « l’ombre qui marche ».
Le fantôme exerce son métier de justicier à plein temps. On peut donc se demander pourquoi il éprouve le besoin de cacher son visage avec un masque. Personne ne risque de le reconnaître car personne, hors des pygmées, ne le connaît.
Il a deux signes pour marquer ceux qui font le mal et faire connaître ceux qui font le bien:
A sa main droite le fantôme a une bague avec une tête de mort couverte d’une encre indélébile. D’un coup de poing, il marque pour toujours les malfaiteurs du signe infamant que tout le monde connaît : la tête de mort. La victime n’a plus alors que deux choix : continuer sa vie de truand, car finalement il n’est plus possible de changer car le signe ne s’efface pas ou… se laisser pousser la barbe.Pour ceux qui sont bons, le fantôme a une autre bague, à la main gauche (celle qui est la plus proche du coeur. Cette bague porte le signe de protection du fantôme. Il est appliqué délicatement dans la paume de ceux qui le méritent. Tout le monde connait ce signe et sait qu’il faut protéger ceux qui le possèdent |